Brève n° 13
Rastapopoulos
Un personnage d’Hergé
Extrait
d’une encyclopédie en ligne à mon sens injustement décriée en salle des
professeurs : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rastapopoulos, avec quelques
modifications personnelles
Dans
les Aventures de Tintin et Milou, Roberto Rastapopoulos (en grec moderne
Ροβέρτος
Ρασταπόπουλος)
est un milliardaire américain d’origine grecque. Tout porte à croire qu’il
apparaît pour la première fois dans Tintin en Amérique, mais d’une façon
anonyme, lors de la réception donnée en l’honneur de Tintin au terme de ses
aventures américaines (p. 57). Sa véritable apparition date du diptyque Les
Cigares du pharaon / Le Lotus bleu. Il semblerait avoir été inspiré du
riche armateur grec Aristote Onássis.
Rastapopoulos
et Tintin se rencontrent à bord de l’Époméo dans Les Cigares du pharaon,
puis dans le désert, où Rastapopoulos, directeur de la firme de cinéma Cosmos
Pictures, tourne un film (Haine d’Arabe alias The Sheik’s Hatred).
Dans Le Lotus bleu, Tintin découvre que Rastapopoulos dirige en fait la
bande de trafiquants d’opium qu’il combattait et qu’il a miraculeusement
survécu à une chute dans un gouffre.
Rastapopoulos
et Tintin se retrouvent par la suite dans d’autres albums, Rastapopoulos
s’imposant même comme l’ennemi juré de Tintin. Dans Coke en stock, au
Khemed, où, sous le pseudonyme de « Marquis Di Gorgonzola »,
Rastapopoulos se livre au trafic d’esclaves noirs, il disparaît en laissant
croire à sa mort sous la dent des requins. Leur dernière confrontation a lieu
dans Vol 714 pour Sydney, où Rastapopoulos tente de s’emparer de la
fortune du milliardaire Laszlo Carreidas puis disparaît définitivement à
bord... d’une soucoupe volante, emmené par les extraterrestres.
Rastapopoulos
apparaît également dans le dessin animé sorti au cinéma en décembre 1972 Le
lac aux requins.
Il
semble que, dans le cas de Rastapopoulos, le crime ait toujours payé, puisqu’il
possède une fortune colossale (qui vient peut-être aussi de ses activités de
producteur de films). Ce personnage est dénué de tout scrupule et n’hésite pas
à machiner les pires complots. Il sait s’entourer de complices judicieusement
choisis : entre autres, Allan Thompson. Malgré ses grands airs, il sera
volontairement ridiculisé par Hergé en « cow-boy de luxe » ridicule
et grotesque plutôt que redoutable dans Vol 714 pour Sydney, l’ultime
album où il apparaît tirant un trait sur son image de grand génie du crime.
Dans cette aventure, couvert de bosses, Rastapopoulos part, hypnotisé, à bord
d’une soucoupe volante : seule une force supérieure pouvait nous
débarrasser définitivement de cet ingrat personnage...
Rastapopoulos semble être, selon les pages de
brouillon, le mystérieux gourou « Endaddine Akass » dans l’album de
Tintin interrompu par la mort d’Hergé Tintin et l’Alph-Art.
DATE DE PUBLICATION EN LIGNE : 19 octobre 2007