Brève n° 26
Baccalauréat
Depuis la rentrée 2004...
Descriptif : BACCALAURÉAT. Épreuves de latin et de grec du baccalauréat
général, à compter de la session 2004.
NOR :
MENE0301081N ; RLR : 544-0a ; NOTE DE SERVICE N°2003-084 DU
14-5-2003 ; MEN ; DESCO A3. Texte adressé aux rectrices et recteurs
d’académie, divisions des examens et concours ; au directeur du service
interacadémique des examens et concours d’Ile-de-France ; aux chefs
d’établissement ; aux professeures et professeurs.
Épreuve
écrite
Épreuve
obligatoire et épreuve de spécialité, série littéraire
Durée :
3 heures
Coefficient :
4
L’épreuve
porte sur le programme de la classe terminale, publié au B.O. hors-série
n° 3 du 30 août 2001.
L’épreuve
est divisée en deux parties, évaluées également (cinquante points pour chaque
partie). Le dictionnaire est autorisé pour chaque partie.
Le
support de l’épreuve est un texte d’une trentaine à une cinquantaine de lignes
ou vers (selon la nature et la difficulté du texte), accompagné de sa
traduction à l’exception d’un passage consacré à la version. Ce texte se réfère
explicitement à une des entrées du programme de la classe terminale.
Après
une lecture attentive du texte et de sa traduction, le candidat réalise, selon
l’ordre qui lui convient, les deux parties de l’épreuve :
Questions
(50 points) : Cinq questions sont posées sur le texte ; chacune est
évaluée sur 10 points. Les questions portent sur le sens du texte, des points
de traduction, des points de commentaire ; une des questions établit
nécessairement un lien entre le texte et l’entrée du programme à laquelle il se
réfère.
Version
(50 points) : Elle porte sur un extrait appartenant au texte
(éventuellement à son contexte immédiat). Cet extrait comprend de 50 à 75 mots
selon la nature du texte et les difficultés du passage.
Épreuves
orales
Épreuve
de contrôle du second groupe, série L
Temps
de préparation : 30 minutes
Durée :
15 minutes
Coefficient :
4
Épreuve
facultative, séries L, S et ES
Temps
de préparation : 30 minutes
Durée :
15 minutes
Le
candidat fournit à l’examinateur la liste des textes étudiés pendant l’année de
terminale, organisée selon les entrées inscrites dans le programme de la classe
terminale (quatre en latin, trois en grec). Cette liste est signée par le
professeur et visée par le chef d’établissement.
Le
candidat dispose d’un dictionnaire latin-français ou grec-français pendant le
temps de préparation.
L’examinateur
choisit dans la liste présentée par le candidat un texte d’une vingtaine de
lignes ou de vers.
Préparation
a)
L’examinateur propose au candidat un passage représentant environ le quart du
texte retenu ; le candidat devra traduire ce passage.
b)
Le candidat doit préparer un commentaire de l’ensemble du texte retenu en le
mettant en perspective avec l’entrée du programme correspondante.
c)
L’examinateur propose d’autre part deux à trois lignes ou vers extraits d’un
texte non préparé pendant l’année et ne figurant donc pas sur la liste du
candidat, accompagné d’une traduction de type universitaire. Cet "exercice
sur texte et traduction" relève de la même entrée du programme que le
texte retenu initialement. Le candidat devra montrer comment il s’approprie le
texte latin ou grec à l’aide de la traduction et faire les remarques qu’il juge
nécessaires.
Interrogation
a)
Le candidat situe, lit et traduit les lignes ou vers choisis par l’examinateur.
b)
Le candidat commente l’ensemble du texte retenu en le mettant en perspective
avec l’entrée du programme correspondante. Un temps d’entretien permet alors à
l’examinateur de revenir sur un point ou deux de la traduction ou du
commentaire.
c)
Enfin, le candidat analyse et apprécie la traduction du passage non préparé
pendant l’année.
L’examinateur
propose une note globale qui évalue les compétences de lecture et prend en
compte :
les
connaissances linguistiques du candidat ;
sa
capacité à mobiliser sa culture générale sur les entrées du programme de la
classe de terminale ;
sa
capacité de réaction face au texte non préparé pendant l’année accompagné de sa
traduction, et la qualité de son appropriation du texte.
Cette
dernière appréciation ne peut qu’ajouter des points dans la note finale.
Commentaires
et recommandations
Épreuve
écrite
Les
questions proposent au candidat un parcours de lecture du texte original et de
sa traduction : soit elles s’enchaînent au fil du déroulement du texte,
soit elles permettent de lire le texte dans son ensemble d’abord, puis de façon
plus précise. La ou les questions de langue portent généralement sur des
occurrences significatives, voire un point précis du texte, mais visent
toujours à en faire découvrir un effet, un sens, une interprétation de portée
plus générale dans l’économie du passage.
Le
candidat est libre de réaliser l’exercice de version au moment qui lui
convient : si l’extrait retenu pour la version est situé en fin de texte,
il peut être traduit en fin d’épreuve ; mais un extrait situé en début de
texte devra sans doute être traduit en deux temps, en début d’épreuve pour le
découvrir, en fin d’épreuve pour le relire en fonction de l’étude de l’ensemble
du texte. Dans tous les cas de figure, la version étant un exercice de
traduction d’un texte inscrit dans un contexte, le candidat tirera profit de
l’étude de ce contexte.
Il
est possible que le texte de version appartienne non pas au texte lui-même mais
aux lignes qui le suivent immédiatement. C’est parce que l’extrait retenu
semble trop difficile pour un exercice de version que la liberté est laissée
aux concepteurs du sujet de choisir le texte de version dans la suite immédiate
du passage, mais dans les deux cas l’objectif est le même : proposer à la traduction
un extrait qui s’inscrit dans la continuité de l’ensemble.
Épreuves
orales
Le
candidat se présente à l’oral avec les supports sur lesquels il a travaillé
pendant l’année : son manuel, ou le corpus de textes proposés par son
professeur, ou les deux à la fois. La présentation des extraits est donc
variée : selon les manuels et selon le choix des professeurs, certains
sont des textes "nus", certains sont accompagnés de notes,
d’introduction et de commentaires, certains sont accompagnés d’une traduction.
L’examinateur respecte cette diversité, et ne cherche pas à masquer, par un
moyen ou par un autre, une partie du support présenté par le candidat.
L’examinateur
évalue "la qualité de l’appropriation du texte original par le
candidat" : cette évaluation se fait dans tous les cas de figure, que
l’extrait à traduire par le candidat soit "nu", accompagné de notes
ou d’une traduction. En effet, la lecture précise des groupes de mots bien
séquencés est une première indication sur la compréhension réelle du texte original
par le candidat, leur traduction ensuite dans une langue française précise et
juste apporte une deuxième indication.
Il
n’y a pas à attendre de traduction originale, puisqu’elle aura nécessairement
été préparée pendant l’année avec le professeur. Le commentaire du texte choisi
par l’examinateur, commentaire qui s’ouvre sur l’entrée du programme auquel ce
texte se réfère, est un moment essentiel de l’interrogation orale et aucun
candidat ne doit être frustré de cet exercice.
Le
candidat est libre de circuler dans son manuel ou dans son corpus de textes au
moment de préparer son commentaire comme au moment de le réaliser devant
l’examinateur.
L’exercice
sur texte et traduction intervient dans la dernière partie de l’interrogation
orale et n’appelle pas de corrigé. Le candidat émet un avis argumenté sur la
traduction du court passage qui lui est proposé, cet avis pouvant être une
appréciation des qualités de la traduction, une critique de certains de ses
éléments, ou encore une interrogation sur un ou des choix du traducteur. Ces
réactions peuvent être d’ordre lexical, grammatical, syntaxique, stylistique,
esthétique.
P.-S.
Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et
par délégation, le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR
DATE DE PUBLICATION EN LIGNE : 4 novembre 2007