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Brève n° 148

 

« Latin-grec au rayon des antiquités », qu’ils disent

 

Article de La Dépêche.fr le 30 septembre 2008, nous sommes en désaccord avec le titre choisi : lire le contenu de l’article…

 

À la baisse

 

« Inutile fatras, langue désuète réservée à l’Église et aux curés », le latin (et son compagnon de route le grec) a subi toutes les avanies de la modernité. Et, sacrifié sur l’autel des sciences dures, on le croyait bien mort. Mais force est de constater que le cadavre bouge encore. Un peu. Certes, on est bien loin des « humanités » obligées d’antan, mais les langues dites « mortes » attirent encore 15 % des collégiens (contre 75 % il y a 50 ans). En Haute-Garonne, 6724 des 48 000 collégiens optent pour le latin en 6e, 851 le grec et 146 téméraires planchent sur les deux.

Mais cet engouement ne dure guère. « Dès qu’on le peut, on s’en débarrasse », se plaint un prof de latin qui, s’il est « relativement » satisfait de ses effectifs en collège, les voit carrément fondre à l’entrée au lycée.

Ainsi, ils ne sont plus que 667 à « conserver » le latin dans les grandes classes du secondaire (et 316 le grec), soit 1,5% de rescapés par rapport à l’effectif global.

Quant à l’hébreu, jadis langue morte, ressuscitée par la création de l’État d’Israël, il n’est plus guère enseigné qu’à Fermat et au lycée privé Juif Ozar Hatorah.

 

DATE DE PUBLICATION EN LIGNE : 5 NOVEMbre 2008

 

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