Brève n° 152
Non à la suppression du cours de grec en CPGE scientifique
Synthèse
de plusieurs billets de différents auteurs, lus du 1er au 21 octobre
2008 sur un forum parisien :
http://louis-le-grand.actifforum.com/prepas-scientifiques-f9/non-a-la-suppression-du-cours-de-grec-en-cpge-scientifique-t1005.htm
Chers
amis, l'heure est grave.
Le
lycée [Louis-le-Grand] s'enorgueillit d'une longue tradition humaniste qui fait
de cet établissement l'un des rares lycées où on ne déserte pas les classes de
Latin ou, plus encore, les classes de Grec ancien. Même en CPGE scientifique,
on pouvait étudier du Grec.
Ce
n'est plus le cas. Madame Perrot coupe les vivres. Alors qu'on ouvre une classe
orientale, qu'on dispense des cours d'Arabe à quelques (rares) élèves en
sup'/spé, pourquoi ne plus offrir de cours de Grec aux quelques élèves [neuf,
9] qui ont envie de sortir un peu une fois par semaine de la masse de
maths/physique imposée par leur filière ?
Rouvrons
la classe de Grec [dont les cours sont assurés qui plus est par Joëlle
Bertrand, brillante helléniste] !!
PS :
La question du Grec en CPGE scientifique a été
soulevée lors du prochain conseil d'administration (lundi 4 octobre 2008) par
la PEEP et la FCPE-LLG, qui ont eu l'amabilité de prendre en main l'affaire.
Nouvelles informations :
J'ai reçu des informations sur le Conseil d'Administration,
les nouvelles ne sont pas bonnes.
J'en appelle à la solidarité des Lycéens et
surtout des Khâgneux.
Je demande à tous les Khâgneux qui ont Madame
Bertrand cette année ou ont gardé contact avec elle, de l'encourager à ne pas
lâcher le cours de Grec pour les scientifiques et à poursuivre le
"combat" pour conserver ce cours.
Je demande à tous ceux qui aiment le Grec de
se mobiliser pour demander à Monsieur le Proviseur de revoir sa décision de ne
plus rémunérer le professeur de Grec pour les scientifiques. Amoureux du Grec,
futurs prépas scientifiques, n'oubliez pas que c'est aussi une chance qui
risque de vous être retirée définitivement si vous laissez faire ce qui est en
train de se faire.
S'il vous plaît, aidez-nous !
J'en appelle également à la solidarité de tous
les Latinistes, en particuliers des Latinistes en CPGE scientifiques, qui pour
l'instant peuvent jouir d'un cours de Latin, mais pour combien de temps, si le
Grec est déjà sacrifié sur l'autel des réductions budgétaires...
*
Il n'y a vraiment pas, selon Madame Perrot,
l'argent pour payer cette heure. "On a fait les fonds de tiroirs, il n'y a
plus d'argent" a-t-elle expliqué. Face à cette situation, je vois quatre
alternatives :
1/ Les élèves payent à 100% le professeur (ce
qui revient à un cours particulier -> exclu par Madame Perrot dans le cadre
strict du lycée)
2/ Le lycée trouve un fond de tiroir, et on
partage 50/50 avec les élèves auxquels on demande une contribution (à demi
exclu par Madame Perrot)
3/ Le lycée ouvre les portes du mécénat, de la
fondation, des subventions extérieures (organisations, associations ou dons
particuliers)
4/ Le Grec Grands Débutants au lycée consiste
en 3h hebdomadaires et ont deux faiblesses : i) Les élèves ne passent pas le
baccalauréat option Grec ; ii) L'extrême majorité d'entre eux ne poursuit pas
le Grec au-delà voire abandonne. Une autre idée serait donc d'allouer les
crédits horaires du Grec Grands Débutants à l'heure de Grec en prépa.
Madame P*rr*t transmettra cet idées à Monsieur
le Proviseur afin de voir ce qu'il est possible de faire et ce qu'il ne sera
pas possible de faire. Nous restons mobilisés, et décidés à ne pas relâcher la
pression. Nous perdons certes un temps précieux, des semaines où l'on aurait
déjà pu bénéficier du cours de Grec. Faisons en sorte de récupérer, et au plus
vite, ce cours de Grec pour les CPGE scientifiques !
DATE DE PUBLICATION EN LIGNE : 7 NOVEMbre 2008