Brève n° 154
Avenir de l’enseignement du latin et du grec : du temps de la 11e
législature…
Question
écrite n° 35759 de Mme Gisèle Printz (Moselle - SOC), publiée dans le JO Sénat
du 18/10/2001 - page 3299.
Mme
Gisèle Printz appelle l’attention de M. le ministre de l’Éducation nationale
sur l’avenir de l’enseignement du latin et du grec. En effet, les orientations
sur l’avenir du collège qu’il a dévoilées le 5 avril dernier ne faisaient pas
état de ces deux disciplines. Elle lui demande donc de bien vouloir lui
indiquer si l’enseignement du grec et du latin sera maintenu sous sa forme
actuelle d’options dans la réforme du collège.
***
Réponse du ministère de l’Éducation,
publiée dans le JO Sénat du 03/01/2002 - page 42
Conscient
de la nécessité de redonner aux langues anciennes la place qu’elles méritent
dans notre système éducatif, le ministre de l’Éducation nationale vient d’adresser
une lettre aux recteurs leur demandant d’encourager l’étude du latin et du grec
ancien. Dans sa lettre, le ministre assure que la réforme des collèges, loin de
supprimer les enseignements optionnels de latin et de grec ancien, les
maintient et les renforce. Ainsi, deux des innovations majeures portées par les
nouvelles orientations du collège contribuent aux renforcement de la culture
classique. Les collégiens pourront choisir, parmi les nouveaux itinéraires de
découverte commençant en cinquième, deux domaines permettant d’intégrer les
langues anciennes : « Découverte des arts et des humanités » ou « Découverte
des langues et civilisations ». Ils pourront également choisir en classe
de troisième « Langues et cultures de l’Antiquité », ce qui peut les
préparer à une orientation en lycée vers un cursus à humanités classiques et
donc revaloriser la filière littéraire. Le ministre informe également les
recteurs qu’une brochure destinée à convaincre les lycéens de poursuivre l’étude
des langues anciennes au lycée est en préparation et il leur demande de veiller
à sa diffusion dès réception. Il souligne également que les conditions dans
lesquelles l’enseignement des langues anciennes est assuré semblent
insuffisamment attractives. Aussi recommande-t-il aux chefs d’établissement de
les améliorer, notamment au niveau des horaires et de leur positionnement dans
l’emploi du temps hebdomadaire des élèves. Il leur rappelle aussi sa décision
de mettre en place, dès la rentrée 2002, des options « grands débutants »
en classes de seconde pour le lycéens voulant commencer l’étude des langues
anciennes.
DATE DE PUBLICATION EN LIGNE : 16 NOVEMbre 2008