Brève n° 158
Faut-il-une langue ancienne obligatoire-à l’École normale supérieure
de Lyon ? Réponse : oui !
Yves
Lepestipon, « Un blog de l'appls, pourquoi pas ? », billet du samedi
7 avril 2007 sur le blogue de l’Association des Professeurs de Première et de
Lettres supérieures (A.P.P.L.S.)
Les
adhérents de l'APPLS, et tous ceux qu'intéressent les classes préparatoires
littéraires, ont sans doute des choses à se dire. Les points de débats
paraissent nombreux, et sont souvent occultés. La structure hiérarchique du
système, les distances géographiques, les disparités, un certain goût du
secret, les méfiances réciproques n'encouragent pas les échanges.
Le
bulletin est un outil d'information, et, parfois, de discussion. Mais
l'impression en est chère, les délais sont longs, et les signatures sont,
presque nécessairement, entre très peu de mains. Un blog est gratuit,
possiblement vif, et les échanges peuvent aller en tous sens. Ce n'est pas une
panacée. C'est un outil intéressant.
Il
me semble que la situation des classes préparatoires littéraires pose à tous
des questions. S'agit-il d'un iceberg menacé, avec quelques pingouins dessus,
ou d'un navire qui peut être efficace, accueillant, et mener vers des
destinations renouvelées ? Quelles réformes souhaiter, ou détester ? Faut-il
par exemple se battre pour rendre obligatoire à Lyon comme à UIm l'étude d'une
langue ancienne, ou faut-il, au contraire, donner aux langues anciennes un
statut identique à celui d'une seconde langue vivante ? Faut-il que toutes
les prépas littéraires aient les mêmes horaires, clairement affichés, ou
faut-il admettre les particularités locales ? Est-il souhaitable que les
concours de ENS se rapprochent fortement ? Doit-on se féliciter du nouveau
système de recrutement ? Quelle place faut-il faire à la géographie à Ulm ?
Doit-on lisser le passage de la terminale vers l'hypokhâgne, ou faut-il au
contraire maintenir, voire creuser l'écart ? Quels rapports devons nous
entretenir avec l'Université ? L'Inspection générale est elle notre amie, ou
notre poison ? Les banlieues sont-elles notre avenir, ou notre mort ? Comment
assurer la promotion de nos classes sans tomber dans les classements, les
rivalités ? Peut-on imaginer des critères plus clairs pour définir le profil
d'un professeur de classe préparatoire ?
Sans
doute beaucoup d'entre nous ont-ils des opinions fortes, et des arguments sur
ces questions. Cela pourrait être utile à tous, et au débat, de les exposer par
le blog d'une association, qui n'est pas une association de spécialistes, et
qui peut donc ne pas trop « bunkériser ». Bien sûr, les points de vue
n'engageraient que leurs auteurs.
D'autre
part, nous détenons parfois des informations utiles pour tous et des idées
pédagogiques, ou autres, qui pourraient être rapidement diffusées. Pourquoi ne
pas le tenter ?
DATE DE PUBLICATION EN LIGNE : 16 NOVEMbre 2008